Retour dans les Terres Dévastées

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Il y a neuf ans, «Mad Max: Fury Road» faisait sensation sur les écrans avant de décrocher six statuettes aux Oscars. De retour cette année à Cannes après la présentation (hors-compétition) de «Trois mille ans à t’attendre» en 2022, le légendaire cinéaste George Miller nous raconte cette fois l’histoire tant attendue de Furiosa.

Encore enfant (Alyla Browne), Furiosa est enlevée par la horde de bikers du seigneur de guerre Dementus (Chris Hemsworth), alors qu’il tente de s’emparer de son oasis natale. Au cours de leur périple dans les Terres Désolées, sa troupe tombe finalement sur la Citadelle d’Immortel Joe (Lachy Hulme). S’ensuit une guerre de plusieurs années, au cours de laquelle Furiosa (Anya Taylor Joy) deviendra une jeune femme. Et tandis que les tyrans s’écharpent, l’héroïne prépare un plan pour rentrer chez elle.

Comme il y a neuf ans dans «Mad Max : Fury Road», l’intrigue déroule une guirlande de scènes d’action. À noter néanmoins, un changement de rythme alors que l’intrigue, découpée en plusieurs chapitres, s’étend sur 15 ans, au lieu des trois jours du volet précédent. Ainsi, l’œuvre avance par à-coups, une démarche qui remplace la frénésie de 2015, bien que l’ensemble s’articule autour de courses-poursuites portées des véhicules les plus fantasques. La séquence la plus époustouflante se déroule d’ailleurs sur un camion-citerne absolument massif. Alors George Miller oblige, «Furiosa: Une Saga Mad Max» promet un divertissement spectaculaire et gonflé à bloc. Un long métrage dans lequel Anya Taylor-Joy («The Witch», «The Northman») se révèle être un choix impeccable pour porter le flambeau du rôle principal.

Avec sa prothèse nasale, Chris Hemsworth incarne un antagoniste un brin caricatural, et dès les premières scènes, certains effets spéciaux paraissent étrangement artificiels – du moins selon les standards auquel Miller nous avez habitués. Notons aussi que du haut de ses deux heures et demie, une forme de redondance s’installe. Enfin, le scénario écrit conjointement par Miller et Nico Lathouris s’égare et nous perd à trop vouloir tout nous expliquer. Malgré ses qualités évidentes, difficile de ne pas analyser Furiosa à la lumière des œuvres précédentes. Aussi ingénieux qu’époustouflant en 2015, pas sûr que l’œuvre dévoilée cette année à Cannes soit à la hauteur de son ainé. «Furiosa: Une Saga Mad Max» n’aura pas empêché le cinéaste visionnaire et ses équipes de récolter une standing-ovation (très cannoise) de presque 8 minutes.

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