Une conspiration diabolique

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La réalisatrice Arkasha Stevenson, qui nous avait offert la délicieusement sinistre série «Brand New Cherry Flavor» sur Netflix, mélange mystères et body-horror pour mettre en scène le préquel du classique de l’horreur de 1976, «La Malédiction». Et le résultat est superbement horrifique!

En 1971, désireuse de consacrer sa vie à Dieu, une jeune américaine commence à travailler dans l’orphelinat Vizzadelli à Rome. Mais sa foi vacille doucement quand d’étranges événements se produisent. Et alors qu’elle mène l’enquête, elle met à jour une conspiration terrifiante.

La création de l’horreur au cinéma a souvent des résultats aléatoires. Ainsi, il n’est pas rare que les frissons tant attendus laissent place à une exaspération grandissante. Mais avec son premier long métrage, Arkasha Stevenson relève le niveau en montrant tout ce qu’il faut attendre d’une réalisation horrifique. Si le visionnage des films précédents n’est aucunement nécessaire à la compréhension de l’histoire, les quelques éléments qui y réfèrent, ravirons les fans de la saga «La Malédiction».

Intelligemment, «La Malédiction : L’origine» mise assez peu sur l’utilisation de jump-scares et préfère mettre l’accent sur des petits détails. Résultat: le sentiment de malaise intense est omniprésent. L’atmosphère captivante, passionnante et particulièrement inquiétante est habillée d’une esthétique proche des films analogiques des années 70, grâce à la palette de couleurs et le grain particulier de la pellicule choisis par le directeur de la photographie Aaron Morton. Enfin, la musique de Mark Korven («The Lighthouse», «The Witch») complète parfaitement ambiance.

Les éléments de body-horror frappent particulièrement et interrogeront le public sur ce qu’il vient de regarder. Seul petit côté négatif: l’action du long métrage met un certain temps à se mettre en route, avant de s’accélérer et de se précipiter un peu vers la fin. Une bien légère critique pour l’un des meilleurs films d’horreurs de ces dernières années! Un must pour tous les fans du genre.

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